21 novembre 2005

Concours

Aujourd'hui lancement d'un grand concours d'histoires générées.
Cliquez sur juste en dessous ou sur Zinédine Zidane, remplissez les informations, générez votre histoire et envoyez le résultat par mail.
juste en dessous
Zinedine Zidane

Le vainqueur désigné par un jury d'experts, gagnera une carte postale moche signée de la main de Flippy et un Albert peint presque à la main avec ArtRage.

exemple de zinedine Zidane:

Rocco Siffredi et Alexander Freï

Qui est Rocco Siffredi? C'est le beau cheval qu'Alexander Freï a aimé et soigné dans sa tendre enfance. Le pauvre cheval avait beaucoup travaillé et il commençait à se faire lent. Albert de Monaco, le propriétaire, a dû vendre cette belle bête. Toute la parenté et les voisins de la paroisse étaient peinés de ne plus voir Rocco Siffredi.

Pour Alexander Freï, aucun autre cheval n'a pu combler le vide laissé par l'absence de Rocco Siffredi. Qui maintenant pourrait recevoir les confidences de l'enfant ? Jamais Alexander Freï et son ami Jean-pierre François n'ont eu le privilège de monter et de conduire Séverine Ferrer, la remplaçante de Rocco Siffredi.

« Séverine Ferrer est trop fringante», disait papa Albert de Monaco. Alexander Freï se consolait en disant: « Quand je serai grand, j'élèverai de nombreux gentils poneys et j'inviterai tous les enfants dans mon ranch. »

Alexander Freï a grandi, mais il n'a jamais eu de ranch. Il enseignait dans les écoles et, en souvenir de Rocco Siffredi, fréquentait quelques sites équestres.

Un jour, elle choisit le ranch des Montagnards pour initier ses groupes d'élèves au plaisir de l'équitation. Chose curieuse, un beau cheval blanc et très âgé, ressemblant étrangement à Rocco Siffredi, quitte alors son pâturage et se dirige tout droit vers Alexander Freï. De la clôture, Alexander Freï crie spontanément: « Le vrai Rocco Siffredi! ». Tous les regards se tournent vers l'enseignant qui interroge des yeux le propriétaire du ranch.

« Avant, c'était son nom, dit M. Grégoire. Ici, on le nomme Albert de Monaco, en l'honneur du fermier qui s'en est séparé avec tellement de regret. On a dressé ce cheval pour des personnes handicapées. C'est aussi toujours lui qu'on offre aux enfants qui craignent de monter à cheval pour la première fois. »

Alexander Freï, visiblement ému, passe la main dans la belle crinière du cheval et essuie discrètement une larme.


exemple de Juste en dessous :

Les Aventures De La Belette
par Le Frère De Zinedine Zidane


Les cheminées fumantes enveloppaient Melun d'une brume artificielle, et firent
tousser Alexander Frei. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en
plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Apercevant la photographie d'un
palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de
celle qu'il rejoignait. Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la
porte.

Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait
insister lorsque la porte s'ouvrit sur Yvette Horner. Elle était plus
translucide que jamais, et gratifia Alexander Frei de ce sourire si magique dont
elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Alexander Frei la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Yvette Horner.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise. Puis il fixa
Yvette Horner. Celle-ci était debout près de lui. Lui tremblait d'émotion. Elle,
ne disait rien. Il se leva, s'approcha d'elle.
- Yvette Horner...
Elle détourna la tête.
- Yvette Horner, répéta-t-il.
Alors elle le regarda. Au moment où leurs regards se croisaient, leurs lèvres
se touchèrent.
- Euh... bredouilla Alexander Frei.
Mais les mots ne venaient pas... alors Yvette Horner passa sa main derrière la
nuque de son ami, et l'embrassa. Cela dura une éternité. C'était la première
fois qu'ils ressentaient une telle émotion, et ils ne s'arrêtaient plus.
Puis lorsque les premières étoiles scintillèrent dans leurs yeux épuisés, leurs
lèvres se quittèrent. Comme deux plongeurs en apnée, ils reprirent leur souffle
en même temps que leurs émotions.
Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Yvette Horner poussa un soupir qui résonna
dans la pièce comme une brise sur l'océan. Alexander Frei en profita pour
articuler, le coeur battant:
- Je t'aime.
Son amie le regarda.
- C'est vrai?
- Depuis toutes ces années que nous nous connaissons, bien que j'aie eu
d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes
les autres femmes réunies.
- Il en est de même pour moi, mon chéri, déclara Yvette Horner. Personne ne
pourra remplacer ton si gauche sourire. Tu es unique, grâce à plein de petites
choses. Personne n'a ta démarche, Personne n'a tes cheveux. Personne n'imite
aussi bien que toi le cri du pélican. Personne ne connait l'histoire de Melun
aussi bien que toi. Personne à part toi ne m'a jamais dit que j'étais
concupiscente. Bref, personne à part toi ne mérite d'être dans mon coeur.
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en fallut pas plus à Yvette Horner pour saisir le bras de Alexander Frei
et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois
l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs
souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles
des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme
un tableau de Jean-Claude Van Damme, ou comme ''La Traviata'' de Nicola Sirkis.
Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les
épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace
de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient,
Alexander Frei ferma les yeux et eut l'impression de soudoyer en haut d'un
pétunia. Et soudain tout s'arrêta.
- Je ressens les mêmes choses qu'à notre mariage, dit Yvette Horner.
- C'est étrange, moi aussi! Sourit Alexander Frei.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux.
Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Alexander Frei.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop gauchiste pour que je te quitte,
répondait Yvette Horner. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux
bien plus que ce rustre de Hugues Aufray. Je ne sais pas comment j'ai fait pour
lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.

Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure
vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent
quelque part.


et en cadeau Bonus une photo d'Alexander Freï, le frère maudit de Hugo Freï ( (c) Flippy)