05 avril 2005

Pinault, simple milliardaire.

Ajourd'hui s'ouvre le procès civil de l'affaire Executive Life, au cours duquel François Pinault défendra sa bonne foi et sa vertu irréprochable sa peau devant un tribunal de Los Angeles. C'est une bonne occasion de revenir sur la vie du petit François et de prouver son innocence dans cette affaire.

Auparavant, un résumé de l'affaire Executive Life s'impose.
Résumé

Le petit François-Henri Pinault naquit à champs-Géraux (dans les Côtes-d'Armor) le 21 août 1936, d'un père charpentier et d'une mère prénommée Marie.
Lors de ces premières années bretonnes, François ne connaîtra que la pluie. Car en bretagne, il ne pleut que deux fois par an, mais à chaque fois cela dure 6 mois.
Un jour pourtant, alors qu'il joue dehors, vétu de l'habit traditionel breton,le K-Way et les bottes, un événement inattendu va marquer la vie du petit François. Soudain,la pluie cesse comme par magie et le soleil apparaît.
Intrigué et apeuré par ce spectacle, Il court se réfugier dans sa chambre. Sa mère inquiète, vient alors le réconforter.
- Que t'arrives t'il François, tu trembles ?
- Je jouais dehors et tout d'un coup,plus d'eau. Je ne vais plus pouvoir grandir
(en effet à l'époque, on apprenait aux petits enfants bretons que, comme les plantes, ils devaient être arrosés tous les jours pour pouvoir grandir. C'est d'ailleurs pour cela que l'on obligeait les jeunes filles à porter des coiffes servant de réservoir d'eau en cas de sécheresse)
- Ne t'inquiètes pas, c'est juste le printemps qui arrive lui répondit sa mère.
Rassuré, le petit françois se jura de ne jamais oublier ce concept de printemps qui lui était jusqu'alors inconnu.

Quelques années plus tard allait survenir un second tournant dans la vie du jeune homme.
Ayant économisé pendant des années, sa mère lui acheta un bel habit neuf dans le magasin le plus chic de Bretagne, la boutique Dan Ar Braz.
Ravi de son nouveau costume,très beau et très cher, François décida de se rendre bien vite à l'école pour le montrer à ses petits camarades.
Sur le chemin, il croise un groupe de jeunes délinquants bretons, des Ker Or Ist.
La discussion s'engage et s'envenime rapidement :
-Donne nous ton bel habit, ou on te Fest Noz (expression bretonne signifiant, "on va te faire ta fête", ndlr)
Non !, répondit le petit François, je n'ai pas peur de vous et je ne redoute personne.
Bien entendu, la situation tourna court, le groupe s'empara de lui et le dépouilla de tous ses attributs.
Se retrouvant seul et nu dans la rue, François se jura que plus jamais personne ne se ferait dépouiller des ses beaux habits. Non, il vendrait aux enfants de bretagne et du monde entier des pull-over moches à grosses mailles avec des têtes de Mickey et de Lorie dessus, des slips en coton blanc et des pantalons en velours cotelés verts caquis (ps: maman je t'aime malgré tout). Et même, même qu'il leur apporterait personnellement leurs habits chez eux, en moins de 48 heures.
Ainsi, plus aucun enfant du monde n'aurait à arriver nu à l'école après avoir été dépouillé de ses beaux habits par une bande de sauvageons sans scrupules.

La suite de la vie d'une petit françois est un sucession de bonnes actions culturelles et de prix verts. Il est tellement gentil, qu'il a racheté pour sa maman l'ancienne boutique de Dan Ar Braz (qui s'est lancé dans une carrière musicale), reprise entre temps par un immigré italien du nom de Fernando Tortellini (surnommé Gucci par ses amis du bistrot d'en face), et cela afin que sa maman n'ai plus que des beaux habits à porter.

Alors, peut on blâmer François d'avoir voulu acheter pour sa maman une compagnie d'assurance americaine, pour qu'elle n'ai plus à se soucier du dégât des eaux provoqué par la mère Michel qui a laissé sa baignoire couler alors qu'elle était parti à la recherche de son chat ?

Non , on ne peût pas le blâmer. François Pinault est un humaniste, il est innocent.