09 janvier 2007

Un jour j'irai à Gstaad avec toi

Lectrice, lecteur, Bon Jovi, poivrier, tu n'es pas sans savoir qu'actuellement un débat passionnel fait rage au sein de notre beau pays (si tu es Ouzbek, tu n'es donc pas concerné et tu peux aller lire le blog de Dieu par exemple)(par contre si tu es citoyen helvétique, tu peux rester, mais essuie toi les pieds).

L'objet central de la discussion qui anime
la classe politique, les blogs et les cafés du commerce c'est : Faut il obliger Loïc Le Meur à quitter la France pour un pays qui ne possède pas de connexion internet ? Faut il quitter la France ?

Avant, bon c'était les étrangers qu'on voulait mettre dehors mais maintenant les français veulent partir aussi. Du coup à la fin il va pas rester grand monde pour participer aux tournois de ping pong.
D'ailleurs, prenons quelques exemples pour illustrer le débat. Johnny Hallyday et Yves rénier partent. Magalie Vaé aimerait partir. Malheureusement Michel Sardou reste.
Nous pouvons donc dans un premier temps constater que, d'un point de vue purement musical et cinématographique, l'émigration semble être une bonne solution.
Parce Que remarque bien qu'un album "Live on the Banquise" d'Indochine qui débuterait par "Merci beaucoup que vous êtes venus ce soir, et n'oubliez jamais que même si qu'on se moque de vous, le plus important, c'est que vous êtes des pingouins libres dans vos têtes" ça aurait drôlement de la gueule au Groenland. Et un album de Nadyia enregistré au milieu de n'importe quel désert, ça refléterait quand même mieux la profondeur de ses textes.

Mais réflechis une seconde. Si l'on se place d'un point de vue ornythologique, devra t'on alors considérer la cigogne comme un oiseau de droite étant donné sa propension à quitter la france plus de 6 mois par an pour s'installer à l'étranger ?

D'ailleurs pour enrichir le débat, je me propose d'aller passer 15 jours au Brésil en Mars. Promis je te ramenerais pas de photos de Kite Surf.