06 février 2007

La banque de France guidant le peuple.

Lectrice, lecteur, Jean Rochefort, couteau à beurre, le sémillant Raph m'a fait part de cette idée géniale pour remplir ce blog.
D'ailleurs, si tu ne transmets pas cette chaîne à 17 personnes avant midi, tes oreilles vont pousser de manière aléatoire et tu vas devenir adhérent de l'UDF.
Dont acte.

Nous sommes en 1830, un mardi.
A cette époque, le peuple vit de troc. La dérégulation des prix du marché permet par exemple d'échanger une poule au pot contre le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière et une vignette Panini de Manuel Amoros.
Il existe bien quelques pièces de monnaies, mais comme la machine à café, la chariot de supermarché et le petit panier posé sur la commode de l'entrée n'ont pas encore été inventés, l'idée n'a pas très bien pris.
A Charenton-Saint-Maurice vit le jeune Eugène Delacroix, platrier-peintre de père en fils.
Eugène veut travailler plus pour gagner plus, mais comme l'argent n'existe pas, il travaille plus pour gagner rien du tout. Le soir dans sa chambre sombre et vide il rêve de gloire, que les filles soient nues, qu'elles l'admirent qu'elles le tuent et si possible qu'elles arrachent sa vertu mais pas Josette, la fille du voisin, parcequ'elle est moche un peu.
Un dimanche pluvieux, Eugène a une idée géniale. Il décide de créer le billet de 100 francs pour devenir riche, s'acheter une calèche et émigrer en Helvétie avec les troubadours les plus connus de l'époque.
Déçu par la politique laxiste menée par un roi de gauche qui a laissé le marché être envahi de platrier peintres Prussiens, il décide d'illustrer son invention avec sa vision idéale de la mondialisation : une femme à poil et des fusils.

Malheureusement, il faudra attendre le 20ème siècle pour que la création d'Eugène soit reconnue et il finira sa vie comme il l'avait commencé, pauvre, un dimanche pluvieux.


La liberté de penser guidant le peuple vers la Suisse.